Le constat est simple : plus de la moitié de la population mondiale vit dans des zones urbaines ou périurbaines. L’expansion des villes, ainsi que l’exode rural, a favorisé un secteur agroalimentaire massivement industrialisé qui a prospéré sur les fondements de la monoculture.
Une tendance, en totale opposition avec la biodiversité naturelle, qui a certes conduit à des rendements importants, mais au détriment des sols. Ces derniers se retrouvent appauvris, exposés aux éléments. Et c’est à grand renfort d’engrais, de pesticides, que les grosses entreprises peuvent encore assurer des productions performantes.
On peut porter un regard fort critique et même manifester contre ces tendances, pourtant, il faut bien comprendre qu’il y a un impératif, et de taille : la population doit être nourrie. Et la surexploitation des sols, déjà appauvris par l’agriculture intensive, la monoculture, le développement des OGM, en est la conséquence directe.
Cela dit, force est de constater qu’il y a des alternatives. Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus d’individus de par le monde s’insurgent contre ce système agroalimentaire industriel. De nombreux mouvements ont vu le jour, prônant un retour à une alimentation plus saine, plus naturelle et profitable pour tous.
Vous avez sans doute pu constater le développement incroyable des labels bio dans la majorité des commerces. Une croissance qui s’est accompagnée d’une large démocratisation des prix. Le bio n’est plus, aujourd’hui réservé aux plus riches d’entre nous.
En parallèle de ce rejet de la « malbouffe », on peut constater un intérêt de plus en plus croissant pour un retour à la nature. Les citadins veulent du vert ! Une victoire pour les mouvements écologistes, mais pas seulement…
L’ingéniosité et la résilience sont deux qualités humaines qu’il faut saluer. Quant à la nature, elle sait trouver son chemin, même dans les conditions les plus dégradées ou difficiles. C’est ainsi que l’agriculture urbaine va se matérialiser sous plusieurs formes. Voici quelques exemples :
Il n’y a finalement pas de limite aux formes que l’agriculture urbaine peut prendre. Un dernier exemple pour finir de vous convaincre, si ce n’est pas encore fait, est celui de l’immeuble « The Plant » totalement réaménagé et transformé, qui fabrique son énergie, et accueille une production de fruits et légumes, un élevage de poissons et même des champignons !
Un excellent exemple de résilience urbaine et de réappropriation des bâtiments tombés à la l’abandon…
L’agriculture urbaine est un excellent moyen de renouer avec la nature. Les objectifs qui animent les cityculteurs sont divers : du simple loisir au projet éducatif, à la véritable activité commerciale en association ou en société.
Dans tous les cas, il faut bien comprendre que l’agriculture urbaine remplis plusieurs fonctions :
C’est une question essentielle pour certains d’entre vous. En effet, outre l’envie de se lancer dans son petit jardin potager urbain, vous pouvez avoir un ou plusieurs projets plus ambitieux.
Comme vous l’avez compris, l’agriculture urbaine est en plein développement, et il est possible d’envisager la création de nombreuses activités dans ce cadre
Une formation en agriculture urbaine peut également vous intéresser si vous êtes intervenant social ou enseignant, à la recherche d’un projet ou d’une idée fédératrice, porteuse de lien social et utile.
Nous avons mis en place une organisation souple, permettant à chacun d’avancer à son rythme dans les différents modules. En vous inscrivant, vous profitez ainsi :